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Guy Doza

une personne qui se frotte les phalanges

Polyarthrite rhumatoïde : en finir avec la stigmatisation et les stéréotypes

By Non classifié(e), Polyarthrite rhumatoïde, Soutien émotionnel

On le sait : ce n’est pas facile de vivre avec la polyarthrite rhumatoïde (PR), surtout quand on doit faire face à la stigmatisation et aux stéréotypes. Découvrez dans cet article comment expliquer la polyarthrite rhumatoïde à votre entourage et comment gérer les idées reçues à son sujet. Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ? La polyarthrite rhumatoïde, aussi appelée arthrite ou PR, est un trouble qui entraine une inflammation et de la douleur. Cette douleur touche les articulations des mains, mais pas seulement. LA PR est une maladie inflammatoire et auto-immune. Une maladie inflammatoire entraine des enflures de certaines parties du corps. On parle de maladie auto-immune quand le système immunitaire attaque le corps. La PR peut être une combinaison des deux et peut toucher différentes parties du corps de plusieurs façons différentes. Selon Arthritis Foundation, la PR entraine certains des symptômes et des signes avant-coureurs suivants : Raideur des articulations et enflure pendant six semaines ou plus. Raideur matinale pendant 30 minutes ou plus. Douleur dans plusieurs articulations. Les petites articulations (poignets, certaines articulations de la main et des pieds) sont généralement touchées en premier. Les mêmes articulations sont touchées de chaque côté du corps. Quand plusieurs de ces symptômes se déclenchent simultanément, on parle d’inflammation. Des statistiques officielles du gouvernement estiment que 24 % des adultes aux États-Unis souffrent d’arthrite et que ce trouble est diagnostiqué chez 2,3 millions de personnes en Europe chaque année. Le manque d’informations concernant ce trouble et la façon dont il impacte les personnes qui en souffrent entraine cependant de nombreux mythes et stéréotypes et de nombreuses stigmatisations. Démystifier la PR. Les stigmatisations et les stéréotypes peuvent avoir un impact négatif. Une vision trop simpliste de la PR peut en être à l’origine. Par exemple, penser que la PR touche uniquement les articulations. Pour de nombreuses personnes, la PR, c’est plus que ça. Et le fait de ne pas souffrir des symptômes stéréotypés de la maladie leur donne l’impression que leur trouble est minimisé. C’est ainsi que les stéréotypes peuvent avoir un impact négatif sur les personnes atteintes de PR. Quels sont les principaux stéréotypes entourant la polyarthrite rhumatoïde ? Il est temps de démystifier certains mythes ! Mythe n°1 : seules les personnes âgées souffrent d’arthrite. La PR d’Emily a été diagnostiquée à treize ans. Voici ce qu’elle nous dit : « Beaucoup de gens pensent que la polyarthrite rhumatoïde touche seulement les personnes âgées. Or, j’ai été diagnostiquée à l’âge de treize ans, mais j’en avais déjà les symptômes depuis environ un an ». Vous pouvez lire l’interview complète d’Emily ici. Bien que la PR touche souvent les personnes âgées, les jeunes peuvent aussi en être gravement atteints. Certaines études affirment que 8 personnes sur 100 000 atteintes de PR ont entre 18 et 34 ans. Les jeunes comme Emily doivent se battre pour accepter leur trouble tout en faisant face à de nombreux stéréotypes. « J’étais parfois gênée d’utiliser un fauteuil roulant ou une canne à l’âge de treize ans. J’avais l’impression que tout le monde me regardait, et c’était parfois le cas. Je sentais les regards posés sur moi, qui semblaient dire : “tu n’as pas besoin de ça, tu as l’air en parfaite santé”. » Les stéréotypes les plus nuisibles sont ceux qui minimisent le trouble ou qui sous-entendent que la personne atteinte a fait quelque chose de mal. Mythe n°2 : il n’existe qu’une seule forme d’arthrite. Beaucoup de personnes pensent que l’arthrite se manifeste de la même façon chez tout le monde : des mains noueuses et une raideur dans les articulations des personnes âgées. C’est faux. Il existe en réalité plusieurs formes d’arthrite. Chaque type d’arthrite présente des symptômes différents qui touchent les personnes de façon différente. Voici les trois formes d’arthrite les plus courantes : L’arthrose : elle touche d’abord une articulation spécifique et apparaît lorsque la surface lisse du cartilage de l’articulation s’use. L’arthrose est la forme la plus courante d’arthrite. On estime que 32,5 millions de personnes en souffrent aux États-Unis. La polyarthrite rhumatoïde (PR) : une maladie auto-immune qui s’attaque à plusieurs articulations en même temps. Elle apparaît lorsque le système immunitaire attaque les tissus qui recouvrent les articulations. Cela cause souvent de l’enflure et de la douleur. Avec le temps, la PR peut entrainer une déformation physique. Selon le American College of Rheumatology, il s’agit du type d’arthrite auto-immune le plus courant. Il toucherait plus de 1,3 million d’américains. L’arthrite psoriasique (AP) : c’est aussi une maladie auto-immune. Mais contrairement à la PR, le système immunitaire s’attaque non seulement aux articulations, mais aussi à la peau. Chaque forme d’arthrite présente ses propres symptômes et touche les personnes de façon différente. Tous les symptômes des différentes formes d’arthrite ne sont pas visibles. Mais ce n’est pas parce qu’on ne voit pas de symptômes qu’ils n’existent pas. Mythe n°3 : toutes les douleurs articulaires proviennent de la PR. C’est faux. De nombreux autres troubles entrainent des douleurs articulaires : la tendinite, l’arthrose, la bursite et la maladie de Lyme. Il est important de prendre cette douleur au sérieux et de la faire analyser par un professionnel de la santé. Pour que ces troubles soient pris au sérieux, mieux vaut éviter de dire à votre entourage que vous souffrez d’arthrite ou de PR si vous avez un léger inconfort au niveau des articulations. Mythe n°4 : faire craquer ses articulations peut causer de l’arthrite. Il s’agit d’un mythe très répandu concernant l’arthrite. Or, il n’y a aucune évidence scientifique qui prouve que faire craquer ses articulations peut causer une forme d’arthrite. Il est en revanche vrai que faire craquer ses articulations trop régulièrement peut causer d’autres blessures, mais pas de l’arthrite. De plus, souvenez-vous du mythe n°3 : toutes les douleurs articulaires ne proviennent pas de la PR ! Le problème de ce mythe est qu’il suggère que les personnes souffrant de PR ont fait quelque chose de mal. Soyons clair : l’arthrite n’est la faute de personne. Par ailleurs, si vous souffrez de PR ou d’arthrose et qu’elle affecte les articulations de vos mains, mieux vaut éviter de faire craquer vos articulations. Cela pourrait aggraver certains symptômes préexistants. Mythe n°5 : l’arthrite est plus virulente en hiver. On pensait aussi qu’il fallait taper sur des casseroles pour chasser les mauvais esprits. Heureusement, la science a évolué et ces croyances ont fini par disparaître. Certaines personnes affirment que la douleur et les symptômes, notamment la sensibilité des articulations, s’aggravent lorsqu’il fait froid, qu’il pleut ou lors des périodes de basse pression atmosphérique. D’autres affirment au contraire que les inflammations surgissent lorsqu’il fait humide ou chaud. Malheureusement, les études sur les effets de la météo sur la polyarthrite rhumatoïde sont rares. Chaque expérience avec la polyarthrite rhumatoïde est unique. Les facteurs de déclenchement et les symptômes varient en fonction des individus. Il n’existe pas de preuve scientifique affirmant que la météo peut aggraver ou améliorer les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde (ou toute autre forme d’arthrite). Or, les stéréotypes ne doivent pas se substituer aux preuves scientifiques. Que faire si vous faites face à des stigmatisations ou des stéréotypes ? Si vous souffrez de polyarthrite rhumatoïde, suivez ces trois conseils pour contrer les effets des stéréotypes et des stigmatisations : Appliquez la pleine conscience dans votre vie quotidienne. Apprenez à mieux connaître votre trouble. Communiquez avec votre entourage. Appliquer la pleine conscience. La pleine conscience peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie des personnes atteintes de troubles chroniques. Le National Institute of Mental Health reconnaît que la santé mentale des personnes atteintes d’une maladie chronique, notamment la PR, est fragile. C’est pourquoi il est important de continuer à pratiquer la pleine conscience et à apprécier les petits plaisirs de la vie, même si vous souffrez de symptômes très désagréables. Nous avons demandé à Tuuka, un coach du programme pour la PR de Sidekick, ce qu’il est important de savoir au sujet de la PR. Voici ce qu’il nous dit : « J’aimerais que les gens sachent que le style de vie peut aussi aider à gérer les symptômes de la maladie, tout comme les médicaments et le suivi par un professionnel de la santé ». La pleine conscience peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie de nombreuses personnes. Vous pouvez en apprendre davantage sur les bienfaits de la pleine conscience et de la réduction du stress ici. L’arthrite implique de nombreuses conséquences émotionnelles et mentales. Comme Emily le dit si bien, l’arthrite peut avoir un impact sur la vie sociale et l’indépendance : « Je ne pouvais plus faire autant de choses avec mes amis. À cause de mon trouble, ils devaient venir me voir chez moi, ou c’est moi qui allais chez eux. Si je voulais sortir avec eux, c’était toute une organisation. Je ne pouvais pas prendre le bus ou le train, car j’étais incapable de marcher jusqu’à la station. Ma mère devait m’emmener. Ce n’était pas si grave, mais j’ai quand même l’impression d’avoir raté des choses ». Il est important de prendre soin de sa santé mentale lorsqu’on est atteint d’arthrite. Le programme pour la PR de Sidekick propose du contenu sur la pleine conscience et même des rappels pour la pratiquer. Sidekick est l’allié parfait pour vous aider à lever le pied, inspirer profondément et apprécier le moment présent. Vous pouvez aussi planifier vos journées en avance, pour mieux faire face aux situations stressantes. Moins de stress signifie une PR moins virulente. La pleine conscience peut aider à accepter un trouble chronique. Au début, il était difficile pour Emily d’accepter les limites que lui imposait son trouble, surtout à treize ans. Dans son interview pour Sidekick, elle en parle ainsi : « La plupart du temps, ma mère devait m’aider à m’habiller, à entrer et sortir du bain, car la rampe n’était pas suffisante, à me laver et me brosser les cheveux. Elle m’aidait même à me déplacer dans la maison. Aujourd’hui encore, à 24 ans, j’ai parfois besoin d’elle pour faire ces choses-là. Heureusement, j’ai maintenant appris à accepter mon trouble et mes limites ». C’est important de voir au-delà des symptômes et d’embrasser les bonheurs de la vie. Ce n’est pas toujours facile, mais Sidekick est l’allié parfait pour vous y aider. Apprendre à mieux connaître son trouble. De nombreuses personnes atteintes de PR ont peur de l’inconnu, car elles ne savent pas comment leur trouble va évoluer. Comprendre la PR et les facteurs qui la déclenchent peut aider à mieux vivre au quotidien. Francis Bacon disait « le savoir, c’est le pouvoir ». C’est surtout vrai quand il faut faire face aux stigmatisations et aux stéréotypes associés à la PR. En comprenant votre trouble et l’impact qu’il a sur votre corps, vous serez moins affecté par ce que vous entendrez : mettre de la glace sur vos mains, faire craquer vos articulations ou taper sur des casseroles. Apprenez à connaître votre trouble et vous pourrez remettre les pendules à l’heure ! Communiquer avec votre entourage. « J’ai la chance d’être très bien entourée : ma famille, mes amis, mon fiancé, tous sont là pour me soutenir et m’écouter quand je ressens le besoin de parler ». Emily, 24 ans. La famille et les amis sont un excellent remède au stress quand on souffre de PR. Or, quand votre entourage comprend votre trouble et ce qu’il implique, il est mieux armé pour vous aider et vous soutenir. En expliquant à votre famille et vos amis la nature de votre trouble, vous leur donnez les outils dont ils ont besoin pour vous soutenir avec bienveillance et douceur. C’est important qu’ils comprennent ce que vous traversez. Outre la famille et les amis, il est aussi important que les autres personnes que vous côtoyez, comme vos collègues, soient au courant de votre trouble et de la façon dont il vous impacte, que ce soit physiquement, émotionnellement ou mentalement. Il existe aussi d’innombrables groupes de soutien en ligne (et dans la vraie vie) pour la PR, où vous pouvez rencontrer des personnes qui vivent la même chose que vous. Vous pouvez trouver du soutien sur des groupes Facebook et sur d’autres réseaux sociaux. C’est toujours enrichissant et réconfortant de parler à des personnes qui traversent la même chose que vous. Si vous souffrez de polyarthrite rhumatoïde, vous pouvez parcourir nos autres articles sur le sujet. Vous pourrez ainsi apprendre comment bien gérer votre trouble à la maison ou en déplacement et découvrir des interviews inspirantes de personnes atteintes de PR. « La vie peut être cruelle, mais elle peut aussi être magnifique ». Emily, 24 ans, atteinte de PR.

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deux femmes qui se serrent dans leurs bras

Notre guide pour soutenir un proche atteint d’eczéma

By Aidants, Dermatite atopique, Les derniers articles

Toute personne qui vit avec un proche atteint d’un trouble cutané comme l’eczéma sait qu’il peut parfois être difficile de comprendre ce dont il a besoin. Cela peut être d’autant plus difficile si vous ne connaissez pas bien le trouble vous-même. Ce guide a pour but de vous aider à soutenir un proche atteint d’eczéma. Nous sommes bien conscients que ce n’est pas une mince affaire et c’est pourquoi nous voulons vous donner un coup de pouce. Nous vous expliquons tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour mieux comprendre ce que c’est que de vivre avec l’eczéma. Votre soutien est précieux, mais nous savons que vous aussi, vous avez parfois besoin d’aide. Soutenir un proche atteint d’eczéma. Les personnes atteintes d’eczéma (dermatite atopique) ont souvent beaucoup à gérer : des douleurs physiques, des nuits agitées, un manque d’estime de soi. Mais il en va de même pour les personnes qui vivent avec elles. Si vous vivez avec une personne atteinte d’eczéma, vous partagez à la fois les bons moments et les mauvais moments. Car l’eczéma, c’est beaucoup d’inquiétude, de soucis et de panique. Or, nous sommes bien conscients que l’eczéma a aussi des répercussions sur vous. Il est normal de se sentir dépassé quand on vit avec un proche atteint d’eczéma. Être là pour lui au quotidien peut être difficile, et c’est tout à fait normal. « Lorsque mon conjoint a développé une forme sévère d’eczéma, tout son corps était couvert de marques purulentes. Il ne pouvait s’empêcher de se gratter constamment. C’était si terrible que les gens ne pouvaient s’empêcher de le regarder et de poser des questions. Parfois même, les gens nous évitaient ou se tenaient à distance dans les files d’attente. Cela me rendait très triste et me mettait en colère de voir que les gens le jugeaient sans même savoir ce qui n’allait pas. C’était juste une personne normale avec une peau très irritée ». Annabel, vivant avec un proche atteint d’eczéma. De nombreuses personnes qui vivent avec un proche atteint d’eczéma se demandent : comment puis-je le soutenir, sachant que je n’ai jamais souffert de ce trouble ? Pour vous aider à obtenir une réponse à cette question, nous abordons ici les symptômes de l’eczéma, les facteurs qui le déclenchent, ainsi que la meilleure façon d’aider votre proche à vivre avec. Le soutenir au quotidien peut réellement changer la donne et améliorer sa qualité de vie. Par où commencer ? Sachez tout d’abord que le plus important, c’est de mettre en place une routine de soins de la peau saine et régulière. Pour cela, vous pouvez aider votre proche à toujours respecter ces quelques règles : Hydrater la peau deux fois par jour, même si elle semble être en bonne santé ! (Cela est plus facile à dire qu’à faire, c’est pourquoi votre soutien est important) Prendre des douches ou des bains plus courts pour éviter d’assécher la peau. Sécher la peau en tapotant plutôt qu’en frottant à l’aide d’une serviette. Éviter les irritants connus pour déclencher une inflammation. Assurez-vous également de connaître les différents symptômes de l’eczéma, à la fois physiques et émotionnels. Connaître les symptômes. Saviez-vous que les personnes atteintes d’eczéma sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété ? Il peut également être plus difficile pour elles de se concentrer sur leur vie sociale, ce qui peut entraîner des tensions avec les amis ou la famille. Certaines personnes atteintes d’eczéma peuvent également souffrir d’un manque d’estime de soi qui peut être un frein à la pratique de certaines activités. De plus, les symptômes de leur eczéma peuvent également avoir un impact sur leur humeur et leur bien-être mental. Bien que les symptômes cités ci-dessus soient parmi les plus courants, d’autres symptômes de l’eczéma sont plus difficilement identifiables. Il est important de garder en tête que l’eczéma est unique chez chaque personne qui en souffre. Il affecte différemment chaque personne et les facteurs qui le déclenchent varient d’une personne à une autre. Voici certains des symptômes les plus courants de l’eczéma :. Une peau sèche et qui démange, qui peut parfois se manifester sous forme de rougeurs. Des bosses sur la peau. Une peau craquelée ou squameuse. Une peau douloureuse. Des suintements sur la peau. Des saignements sur la peau. Si votre proche ne peut se retenir de se gratter, il sera pris dans un cercle vicieux dit de démangeaisons et de grattage. Ce cycle mène souvent à : Des troubles du sommeil : un sommeil perturbé par des démangeaisons nocturnes, qui peuvent entraîner des effets néfastes sur la santé. Un manque d’énergie : une fatigue liée à toute l’énergie utilisée par la peau pour se régénérer en permanence. Un manque de productivité au travail ou à l’école. De la fébrilité. Une faible estime de soi. De l’anxiété. Un état dépressif. Parfois, l’eczéma est invisible et il est alors plus difficile de comprendre ce qu’une personne traverse. Certaines personnes n’aiment pas parler de leur eczéma et de ses conséquences sur leur vie. Assurez-vous donc de faire preuve de tact lorsque vous abordez le sujet. Soyez toujours aimable et encourageant. L’empathie est une qualité primordiale quand il faut soutenir un proche atteint d’eczéma. Écoutez ce qu’il a à dire et offrez-lui le meilleur soutien émotionnel possible. Pour lui montrer que vous comprenez ce qu’il vit, vous pouvez reprendre certains de ses propos. Ainsi, s’il vous dit : « mon eczéma me fait beaucoup souffrir en ce moment », vous pouvez répondre : « je suis vraiment désolé d’apprendre ça. J’imagine que ça ne doit pas être facile. Dis-moi si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider ». Vous pouvez également lui offrir votre aide dans les tâches du quotidien pour lui faciliter la vie. Un geste aussi simple que celui-ci peut aider votre proche à se sentir compris et soutenu. Vous pouvez également être proactif en vous intéressant à sa santé générale : lui poser des questions montre que vous vous sentez impliqué. Aider à identifier les facteurs à l’origine de l’eczéma. L’eczéma est un trouble chronique qui ne peut être entièrement soigné. De plus, parce que les facteurs qui sont à l’origine de l’eczéma sont si nombreux, les scientifiques ne savent pas exactement ce qui le déclenche. Cependant, il est maintenant reconnu que la génétique joue un rôle. Il existe de nombreuses solutions pour aider une personne atteinte d’eczéma à gérer ses symptômes. Et, pour l’accompagner sur le chemin de la guérison, il est primordial d’essayer d’identifier ce qui déclenche son eczéma. On parle de facteurs à l’origine de l’eczéma pour désigner ce qui cause l’inflammation. Si parfois, les facteurs sont évidents, d’autres fois, ils peuvent être difficiles à identifier. Par exemple, certaines personnes sont allergiques à la poussière ou aux plumes, alors que d’autres ne le sont pas. Comme nous le disions précédemment, chaque eczéma est unique. En aidant votre proche à identifier ce qui déclenche son eczéma, vous pourrez l’aider à gérer ses symptômes. Voici les facteurs les plus souvent à l’origine de l’eczéma : Des irritants tels que le savon, le parfum ou les produits cosmétiques. Des facteurs environnementaux : un temps froid ou sec, l’humidité, les animaux de compagnie, le pollen, les acariens, la moisissure, la fumée de cigarette, etc. Le stress et les facteurs qui le déclenchent. Le manque de sommeil. Les allergies connues. Des matériaux : la laine, les tissus synthétiques et certains métaux (chrome-cobalt, chlorure, cuivre, nickel). Des infections cutanées. Ces facteurs sont les plus courants, mais il est important de garder en tête qu’il en existe de nombreux autres, pas encore identifiés par les médecins. Mieux suivre les symptômes de votre proche peut aider à déterminer ce qui cause ses inflammations. Ainsi, des mesures préventives pourront être mises en place qui, à terme, pourraient améliorer sa qualité de vie. Attention cependant à ne pas sous-entendre que l’eczéma de votre proche provient de ses habitudes : mieux vaut ne pas blâmer quelqu’un pour l’état de sa peau, même si vous pensez réellement qu’il a de mauvaises habitudes. Souvenez-vous : l’empathie est la clé du succès. Écoutez ses problèmes et faites preuve de compréhension. Le programme pour l’eczéma de Sidekick peut aider votre proche à identifier les facteurs à l’origine de son eczéma et à se libérer du cercle vicieux de démangeaisons et de grattage. Mettre en place des changements à la maison. Selon le docteur Natasha Harper, le « style de vie peut avoir un fort impact sur l’eczéma ». C’est pourquoi « une approche holistique peut être envisagée pour le soigner de façon optimale ». Cela signifie que le style de vie a une forte influence sur l’eczéma et sur la façon dont il affecte le corps. Mettre en place des changements simples à la maison peut fortement contribuer à réduire les symptômes de l’eczéma. Voici quelques conseils à mettre en place pour aider votre proche à mieux gérer ses symptômes au quotidien : Réduisez la poussière en enlevant les tapis et en gardant la maison propre. En cas d’allergie aux acariens, il est possible de réduire notablement les symptômes de l’eczéma en enlevant les tapis. Ils contiennent en effet beaucoup de poussière, qui peut être à l’origine de l’eczéma. Si, pour une raison ou pour une autre, vous ne pouvez enlever votre tapis, assurez-vous de le nettoyer régulièrement pour réduire l’exposition à la poussière. L’exposition à la poussière peut aussi être réduite en passant régulièrement l’aspirateur ou en lavant les linges sujets à la poussière, tels que les rideaux, le canapé ou les draps. Assurez-vous de la bonne qualité de l’air intérieur. Il est également important d’améliorer la qualité de l’air intérieur quand on vit avec un proche atteint d’eczéma. Parfois, l’irritation de la peau peut être due à un air chaud et sec, associé à la poussière. Il existe de nombreuses solutions pour améliorer la qualité de l’air intérieur, notamment en assurant une bonne ventilation dans la maison en aérant régulièrement pour laisser entrer l’air frais. Une mauvaise ventilation peut entraîner de la moisissure. Or, la moisissure est connue pour déclencher l’eczéma. Assurez-vous donc de toujours bien aérer, même en hiver ! Évitez les animaux de compagnie. Cela peut être difficile à entendre, mais les animaux de compagnie, notamment ceux à fourrure et à plumes, peuvent être à l’origine de l’eczéma, car les pellicules des animaux (ou les squames des cellules de peau morte) sont un facteur courant à l’origine des inflammations. Changez de détergent à lessive. Si votre proche souffre d’irritation liée aux détergents, assurez-vous d’utiliser un détergent non-biologique éprouvé par les dermatologues lorsque vous faites la lessive. De manière générale, évitez tout ce qui est parfumé. Les produits chimiques utilisés dans les parfums sont des irritants bien connus qui peuvent déclencher une inflammation. Faites attention aux produits que vous utilisez. Si vous dormez avec quelqu’un atteint d’eczéma, les produits que vous utilisez pour vous laver les cheveux ou le corps peuvent avoir un impact sur sa peau. De nombreux shampooings contiennent un produit chimique, la bétaïne de cocamidopropyle, un irritant cutané bien connu chez les personnes atteintes d’eczéma. Essayez de changer les produits que vous mettez dans vos cheveux. Il existe de nombreux articles en ligne pour vous aider à trouver les meilleurs shampooings doux pour l’eczéma. Faites preuve de compassion. Vivre avec des démangeaisons impossibles à apaiser et un trouble chronique est difficile. Parfois, l’eczéma de votre proche a un fort impact sur son humeur. Il peut se sentir frustré, déprimé ou anxieux. Les personnes en couple doivent accepter le fait que, parfois, eczéma et zen ne vont pas ensemble. La meilleure façon de montrer votre soutien est de faire preuve d’empathie. Communiquez et montrez-lui que vous comprenez son mal être et que cela vous touche. Rappelez-lui qu’il ne doit pas avoir honte de son trouble et de son humeur. Soutenez-le pendant les consultations. Les personnes atteintes d’eczéma ont parfois du mal à consulter, surtout si elles sont stressées ou déprimées. Cependant, un docteur peut prescrire des crèmes à base de stéroïdes, qui sont une excellente solution pour soulager une inflammation sur le court terme. Si votre proche est trop embarrassé ou inquiet pour consulter, c’est à vous de jouer. C’est toujours réconfortant d’avoir quelqu’un auprès de soi pour rappeler que demander de l’aide est parfois la meilleure chose à faire. Rejoignez des groupes de soutien en ligne. Il existe de nombreux groupes de soutien en ligne sur les réseaux sociaux pour soutenir les personnes atteintes d’eczéma, comme ce groupe de soutien Facebook. On y raconte ses histoires personnelles, ses expériences et on y offre des conseils pour mieux vivre avec l’eczéma au quotidien, en parlant notamment de nouveaux traitements et médicaments. Il est parfois bon de savoir qu’il y a d’autres personnes vers lesquelles se tourner pour demander de l’aide ou des conseils. Si vous avez besoin de soutien pour accompagner votre proche, encouragez-le à découvrir le programme sur la dermatite atopique de Sidekick Health. Il y trouvera du matériel pédagogique pour l’aider à mieux comprendre son trouble et ce qui le déclenche et sera encouragé à adopter des pratiques de pleine conscience au quotidien et des rappels de médicaments pour reprendre le contrôle de sa santé. Soutenir un proche atteint d’eczéma est un vrai défi, et il est normal que ce soit parfois difficile, stressant ou fatiguant. Votre Sidekick est là pour vous aider. Lisez notre brochure sur le site internet de Sidekick Health ou téléchargez l’application maintenant.

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